Depuis plus de 40 ans, la Fondation Friedrich Ebert (Friedrich-Ebert-Stiftung) défend les valeurs de la démocratie sociale en Afrique. Nous œuvrons en faveur de la justice sociale, la démocratie, la paix et la solidarité internationale sur le continent. La Fondation encourage et alimente l’échange politique entre l’Afrique, l’Allemagne et l’Europe depuis de nombreuses années, dans le contexte de relations de partenariat avec les partis politiques, les parlements, les syndicats, les médias, les groupes de la société civile et le public intéressé.
Aux côtés de nos partenaires, nous nous employons à instaurer et à renforcer la participation sociale et démocratique à la vie politique. En collaboration avec les jeunes, nous développons des idées en vue de façonner un avenir meilleur. La Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) contribue au dialogue sur la paix et la sécurité, les migrations et les processus de transformation économique. Afin de mieux représenter les intérêts des travailleurs et travailleuses, nous misons sur la formation politique et la mise en réseau internationale.
Seule une action conjointe aux côtés des pays d’Afrique nous permettra de relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, les flux financiers illicites et les migrations. C’est pourquoi nous nous engageons en faveur d’un partenariat mondial avec les États africains.
Vous trouverez ici une sélection de projets :
En tant que puissance régionale, l’Afrique du Sud n’est pas un acteur clé uniquement dans le sud de l’Afrique et sur le continent africain, mais aussi sur la scène internationale aux cotés des économies émergentes que sont le Brésil, l’Inde, la Chine et la Russie. Le monde entier reconnaît l’Afrique du Sud comme un exemple positif de transition pacifique d’un État de non-droit vers une démocratie. Néanmoins...
Déjà active à Cotonou depuis 1993, la FES soutient le processus de démocratisation en cours au Bénin.
Le Botswana fait figure d’exemple démocratique en Afrique subsaharienne ; depuis son indépendance en 1966, le pays a pu réaliser d’importants progrès économiques et sociaux, profitant de conditions de stabilité politique.
Le Cameroun a obtenu son indépendance en 1960 et fonctionne depuis lors sous régime autocratique. À la tête du pays depuis 1982, son Président Paul Biya s’emploie à contrecarrer toutes les tentatives de transition démocratique.
La Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) encourage la formation de la nouvelle génération de dirigeants démocratiques et développe un espace de dialogue politique entre les différents camps.
D’un point de vue géostratégique, l’Éthiopie a joué un rôle important dans la Corne de l’Afrique, mais aussi en tant que partenaire de sécurité pour l’Occident dans le contexte de la lutte contre le terrorisme.
Bien que faisant figure de bon élève démocratique en Afrique et d’exemple de développement démocratique réussi, le Ghana reste en proie à des déficits dans ce domaine.
Le Kenya traverse actuellement une phase de transition spectaculaire dont personne ne peut prévoir l’issue. En cas d’aboutissement positif de la « Deuxième libération », le pays ouvrira la voie à un processus de démocratisation concret ; mais le succès n’est aucunement garanti.
Madagascar a traversé trois phases de transition et quatre républiques depuis son indépendance de la France en 1960, sans pourtant parvenir à un consensus durable quant à l’organisation de l’État.
En dépit des récents événements dans le pays – et alors que la plupart des Maliens n’ont toujours pas accès aux gains tirés de la prospérité – les acquis démocratiques continuent toutefois de générer des effets positifs pour la majeure partie de la population.
Ce n’est qu’en 1975 que le Mozambique a obtenu son indépendance politique du Portugal. Depuis la fin de la guerre civile en 1992 et le lancement d’une constitution pluraliste en 1994, le pays s’est engagé sur la voie d’un processus de démocratisation qui ne progresse hélas que lentement.
Depuis son accession à l’indépendance en 1990, la Namibie est régie par l’ancien mouvement de libération, la SWAPO (Organisation des peuples du Sud-Ouest africain). L’opposition n’a toujours pas réussi à mettre fin à ce régime de parti unique de facto. Le système de contrôles et de garde-fou associé aux trois pouvoirs (checks and balances) est déséquilibré, dans un contexte où les frontières entre le parti politique, le gouvernement et les entreprises sont floues.
La fin de la dictature militaire au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, en 1999, a fait naître l’espoir d’une transition démocratique. Douze ans plus tard, il n’est pas demeuré grand-chose de cet espoir...
Depuis son accession à l’indépendance en 1962, l’Ouganda a traversé un cycle où alternaient coups d’État, dictatures et régimes quasi-militaires. Ce n’est qu’en 2005 que le multipartisme a été rétabli dans le pays, laissant entrevoir une ouverture démocratique. Mais ces espoirs n’ont pas encore été comblés.
Le système politique rwandais et la politique nationale portent encore les stigmates de l’effroyable génocide de 1994 et de ses retombées. La structure de l’État se fonde sur un ordre social axé sur le consensus. Le Rwanda est l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique.
Le Sénégal traverse actuellement une phase de transformation décisive : suite à la défaite électorale du Président Wade – en qui le peuple avait fondé tant d’espoirs – et au transfert pacifique du pouvoir en 2012, le Président Macky Sall fait l’objet de grandes attentes.
Le Soudan du Sud, qui a accédé à l’indépendance après avoir fait sécession de la République du Soudan en juillet 2011, est un des pays les plus pauvres du monde. Les stigmates de plusieurs décennies de marginalisation économique et sociale et de la destruction d’une grande partie des structures économiques dans le sillage d’un conflit civil dévastateur demeurent omniprésents.
Devenue indépendante en 1961, alors que le pays s’appelait Tanganyika, la Tanzanie telle qu’elle existe aujourd’hui est le fruit de la fusion en 1964 de l’État de Zanzibar et du Tanganyika ; elle fait fonction de lien entre les communautés des États du Sud et de l’Est de l’Afrique.
Pendant plusieurs dizaines d’années, la Zambie a agi en première ligne dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, et jouissait à ce titre d’un rôle de premier plan dans le domaine de la politique étrangère – à la fois en tant que soutien des mouvements d’indépendance dans les pays voisins et en tant que point de départ de nombreuses initiatives de paix.
Incontestablement, de grands défis politiques attendent le Zimbabwe depuis 2009, année qui a marqué la fin du monopole du parti au pouvoir, celui du Président Robert Mugabe. Sous l’effet de pressions internes mais aussi externes, il a fallu constituer un gouvernement d’union nationale avec le principal parti d’opposition, le MDC (Mouvement pour le Changement Démocratique).
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Aw Ndiaye, Eugénie Rokhaya; Sidibe, Mame Lika
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