Depuis plus de 40 ans, la Fondation Friedrich Ebert (Friedrich-Ebert-Stiftung) défend les valeurs de la démocratie sociale en Afrique. Nous œuvrons en faveur de la justice sociale, la démocratie, la paix et la solidarité internationale sur le continent. La Fondation encourage et alimente l’échange politique entre l’Afrique, l’Allemagne et l’Europe depuis de nombreuses années, dans le contexte de relations de partenariat avec les partis politiques, les parlements, les syndicats, les médias, les groupes de la société civile et le public intéressé.
Aux côtés de nos partenaires, nous nous employons à instaurer et à renforcer la participation sociale et démocratique à la vie politique. En collaboration avec les jeunes, nous développons des idées en vue de façonner un avenir meilleur. La Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) contribue au dialogue sur la paix et la sécurité, les migrations et les processus de transformation économique. Afin de mieux représenter les intérêts des travailleurs et travailleuses, nous misons sur la formation politique et la mise en réseau internationale.
Seule une action conjointe aux côtés des pays d’Afrique nous permettra de relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, les flux financiers illicites et les migrations. C’est pourquoi nous nous engageons en faveur d’un partenariat mondial avec les États africains.
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Ces dernières années, les mouvements féministes de protestation contre le sexisme, la violence, la discrimination politique et l'exploitation économique ont donné une plus grande visibilité à la revendication de la justice de genre sur le continent africain. en savoir plus
L'Architecture africaine de paix et de sécurité (AAPS) est également confrontée à d'énormes défis dans le contexte des coups d'État militaires au Sahel et de l'instabilité croissante dans la Corne de l'Afrique. Au lieu de pouvoir s'appuyer comme par le passé sur de grandes missions de paix multidimensionnelles des Nations Unies (ONU), des missions de paix efficaces, mais aussi des interventions robustes pour la protection de la population sous direction africaine, devront à l'avenir émerger de l'interaction entre l'Union africaine (UA), les Communautés économiques régionales (CER) et les coalitions régionales. en savoir plus
Bien qu'une grande majorité du continent continue à considérer la démocratie comme la meilleure forme de gouvernement et rejette toute alternative, le mécontentement lié à l'absence de services de base, au manque de protection de l'État, au nombre insuffisant d'emplois de qualité et à la corruption exerce une pression croissante sur les démocraties en Afrique. Le domaine de travail Démocratie sociale de la FES se consacre à la question de savoir comment renforcer la participation politique et les services publics de base dans ce contexte. en savoir plus
Les sociétés des pays africains sont confrontées à de vastes processus de transformation sociale, économique et politique. Face à un monde du travail en pleine mutation, à l'évolution démographique, à l'urbanisation et à la numérisation croissantes, aux effets du changement climatique, au pouvoir sans cesse croissant des multinationales et aux chaînes de valeur régionales et mondiales complexes, les inégalités sociales risquent de se creuser davantage dans de nombreux pays. en savoir plus
Les économies des États africains offrent trop peu de travail de qualité à leur population croissante. La dette, la faiblesse de l'État, la justice sociale et les effets du changement climatique sont autant de défis que les États doivent aborder. Les syndicats et la société civile doivent donc faire partie du débat sur la politique économique. en savoir plus
La crise climatique est l'un des plus grands défis de l'histoire de l'humanité. Elle menace non seulement les bases naturelles de la vie dans le monde entier, mais aussi le développement économique et social de sociétés entières. en savoir plus
Vous trouverez ici une sélection de projets :
La crise climatique est l'un des plus grands défis de l'histoire de l'humanité. Elle menace non seulement les bases naturelles de la vie dans le monde entier, mais aussi le développement économique et social de sociétés entières. Limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius est devenu la clé de voûte d'une politique climatique internationale ambitieuse, équitable et favorable au développement, qui contribue à la protection des vies humaines ainsi qu'à la préservation des bases de la vie, de la biodiversité et de la diversité des espèces.
L'expression « transition juste » a été inventée par les syndicats à la fin du 20e siècle et est devenue une partie intégrante du vocabulaire syndical. Conçu à l'origine par les mouvements ouvriers, il mettait l'accent sur la garantie des moyens de subsistance et des droits des travailleurs au milieu de la transition vers des industries durables. Ce concept a évolué vers une vision plus large d'une société inclusive qui vise une économie à faible émission de carbone avec des emplois verts et syndiqués. Il préconise une approche stratégique qui implique les syndicats et les travailleurs en tant qu'acteurs clés dans les processus de décision économique et politique, ce que l'on appelle communément le dialogue social. Une transition juste nécessite donc la protection des droits des travailleurs pendant la transition vers un monde plus durable, afin de garantir que personne ne soit laissé pour compte lorsque l'économie s'éloigne des industries basées sur les combustibles fossiles. La réalisation d'une transition juste à l'échelle mondiale nécessite un partage équitable des responsabilités en matière d'atténuation et d'adaptation au changement climatique, ce qui implique une coopération et une solidarité mondiales. Des principes tels que la responsabilité commune mais différenciée, le principe du pollueur-payeur et la garantie de compensation pour les communautés vulnérables touchées par les pertes et les dommages doivent être maintenus. Parmi les principes clés d'une transition juste figurent la protection des droits des travailleurs, la justice et l'inclusion sociales, la durabilité environnementale, l'engagement communautaire et la cohérence politique.
Pour surmonter la crise climatique mondiale, il faut prendre des mesures d'atténuation et d'adaptation qui soient équitables et fondées sur la participation de toutes les parties prenantes. Le moment de la décarbonisation de l'économie mondiale est aussi celui de sa restructuration, afin de mettre fin aux inégalités, à la marginalisation et aux déséquilibres mondiaux actuels qui ont subordonné l'Afrique et le Sud mondial. L'instrument du dialogue social offre la possibilité d'une transition coordonnée, équitable et inclusive.
Dans son nouveau projet « Just Transition through Social Dialogue », la FES veut soutenir une transition juste, équitable et inclusive vers une économie à faible émission de carbone en se concentrant sur les éléments du dialogue social comme principaux outils. Les bureaux de pays participants se concentreront sur les secteurs de l'agriculture, de l'énergie et des mines et tenteront d'aider leurs partenaires syndicaux à négocier pour les intérêts de leur électorat, à former des alliances fortes et larges avec le mouvement pour la justice climatique, à établir un processus de dialogue social dans leur pays afin de contribuer à une transition juste dans leur secteur respectif et d'obtenir ainsi des résultats concrets, par exemple en protégeant/créant un travail décent, en garantissant l'égalité des sexes et la justice climatique et en contribuant à une économie inclusive.
Le projet « Just Transition » fait partie des cadres thématiques de la justice énergétique et climatique ainsi que de la coopération avec les syndicats.
L'urbanisation rapide de l'Afrique, associée aux changements démographiques, est le principal catalyseur de transformation des 50 prochaines années : l'avenir du continent se decidera dans ses villes à la croissance rapide. D'ici le milieu du siècle, la population urbaine africaine aura doublé et, au plus tard en 2040, la majorité des Africains vivront dans des villes. La politique sera donc de plus en plus jugée à l'aune de la réussite des services publics de base, de l'accès à un logement abordable et de la mobilité dans les villes pour tous - indépendamment du milieu social et économique ou du sexe. Jusqu'à présent, les gens se déplacent vers des villes « injustes », souvent construites à l'époque coloniale et dans lesquelles les inégalités historiques se renforcent en raison d'une politique urbaine néolibérale. Pour en savoir plus sur les raisons qui poussent les habitants des zones rurales à s'installer dans les villes, consultez notre projet d'enquête (en anglais).
La majorité des citadins africains vivent dans des quartiers informels, travaillent dans des conditions précaires, généralement dans le secteur informel, sans contrat de travail, sans protection sociale et souvent sans perspectives. De plus, 70 pour cent des émissions mondiales de CO2 sont générées dans les villes. L'urbanisation est donc un catalyseur des inégalités sociales et économiques existantes ainsi que de la crise climatique. Une grande partie des infrastructures urbaines nécessaires d'ici le milieu du siècle n'a pas encore vu le jour. La question de savoir qui bénéficiera de ces infrastructures ou des biens publics urbains est l'un des principaux débats sociopolitiques en Afrique au 21e siècle. Les solutions techniques seules, qui constituent une priorité pour les décideurs nationaux et les acteurs bi- ou multilatéraux, ne permettront pas de réduire les inégalités urbaines croissantes sur le continent africain. Pour une politique urbaine équitable et redistributive, les proportions de force sociopolitiques urbains doivent changer. Ceux-ci sont contestés.
Pour que la ville « injuste » devienne une ville « juste », il faut démocratiser les décisions relatives au logement, aux transports, à une répartition plus équitable des terres, aux soins de santé et à la sécurité publique, du niveau communal au niveau national. Cela nécessite en outre un soutien international. L'objectif est de permettre et d'organiser une « transformation urbaine centrée sur les personnes » vers une « ville juste ». Dans le cadre du projet continental du même nom, la FES initie et encourage les discussions sur les points de départ et les stratégies politiques concrètes sur la voie d'une urbanisation équitable sur le plan social et du genre en Afrique.
Le projet « ville juste » fait partie du cadre thématique de la démocratie sociale.
Les grandes missions de stabilisation menées en Afrique dans le cadre des Nations unies prennent de plus en plus fin. Dans le contexte d'une nouvelle réalité multipolaire, le continent africain a connu ces dernières années un grand nombre de missions de paix menées par des Africains. Alors que certains États africains revendiquent l'initiative et le leadership de coalitions et de missions ad hoc sur le continent, le cadre global de l'Union africaine continue d'exister afin de promouvoir l'appropriation africaine des interventions de soutien à la paix sur le continent.
Le travail international de la FES vise à renforcer les approches multilatérales de la paix et de la sécurité basées sur le principe de la sécurité collective. Le projet se concentre donc sur la question de savoir comment concilier la politique d'intérêts dans le voisinage régional et le multilatéralisme basé sur des valeurs. L'intention est de renforcer les approches africaines de la paix et de la sécurité dirigées au niveau régional et soutenues au niveau international, ainsi que la participation de la société civile à ces approches. Le projet a pour objectif de développer, en collaboration avec les partenaires de la FES sur le continent africain, des critères concrets que les « pays donateurs », les pays contributeurs de troupes et les organisations multilatérales régionales et internationales peuvent utiliser pour apporter un soutien politique, financier et/ou matériel aux interventions menées militairement en Afrique.
La FES a des relations de confiance de longue date avec ses partenaires de la société civile et de la politique, ainsi qu'un vaste réseau d'accès aux décideurs politiques dans les institutions multilatérales et les capitales du monde entier. Sur cette base, la FES peut s'engager en tant que lien unique entre les réalités vécues par les populations du continent africain, les acteurs de la société civile, y compris les universitaires et les think tanks, les décideurs politiques africains et internationaux.
Le projet vise à stimuler les débats sur l'avenir du maintien et de la mise en œuvre de la paix. Il vise à renforcer le caractère inclusif des processus et des résultats de la prise de décision politique, à améliorer la transparence et la responsabilité des interventions militaires et à influencer la conception et le soutien des missions d'une manière qui favorise la stabilisation démocratique à long terme. Le projet a donc l'intention d'élargir et d'approfondir le renforcement de la confiance et le dialogue aux niveaux national, continental et international.
Coordonné par le Centre de compétence de la FES pour la paix et la sécurité à Dakar, les bureaux de la FES au Mali, au Bénin, au Mozambique, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud ainsi que le bureau de liaison de la FES avec l'Union africaine sont membres du projet. Les principaux groupes cibles comprennent les acteurs de la société civile dans les pays qui accueillent et déploient des troupes dans le cadre d'opérations internationales de soutien à la paix ; les membres des pouvoirs législatif et exécutif des gouvernements nationaux qui reçoivent ou déploient des troupes des missions de paix ; les membres des mécanismes régionaux et continentaux pour la paix et la sécurité tels que l'IGAD, la CEDEAO, la SADC, l'Union africaine et ses forces régionales en attente ; les décideurs politiques allemands, européens et internationaux et les institutions multilatérales telles que les Nations Unies.
Le projet « L’avenir des missions de paix en Afrique » fait partie du cadre thématique paix et sécurité.
Aux côtés de ses partenaires, la Friedrich-Ebert-Stiftung défend les valeurs de la démocratie sociale à travers 20 bureaux en Afrique.
En tant que membre du G20 et du groupe élargi des pays BRICS, l'Afrique du Sud joue un rôle clé dans les relations Nord-Sud et, malgré de récentes divergences sur la guerre d'agression russe contre l'Ukraine et le conflit au Proche-Orient, elle est un partenaire important de l'Allemagne et de l'Europe dans leur engagement pour la démocratie, les droits de l'homme et un ordre mondial fondé sur la règle de droit.
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Après près de deux décennies de régime militaire socialiste, le Bénin a entamé en 1989 une transition politique pacifique et délibérée, devenant ainsi le premier État d'Afrique francophone subsaharienne à passer à une forme de gouvernance pluraliste et démocratique. Depuis lors, le petit Etat côtierd'Afrique de l'Ouest a longtemps été considéré comme un modèle de démocratie consolidée, bien que cette image positive se soit ternie par endroit.
Depuis son indépendance en 1966, le Botswana a pu réaliser de grandes avancées économiques et sociales dans des conditions politiques stables. Mais au cours des 15 dernières années, le développement s'est ralenti.
Le Cameroun, pays d'Afrique centrale, est confronté depuis 2016 à des conflits croissants et à des tensions politiques et sociales de plus en plus fortes.
La Côte d'Ivoire est considérée comme le moteur économique de l'Afrique de l'Ouest francophone et constitue donc depuis plus d'une décennie une ancre de stabilité et une force diplomatique dans la région.
L'Éthiopie a longtemps été considérée comme un État stable, capable d'agir et s’orienté vers le développement dans la Corne de l'Afrique. Sur le plan géostratégique, le pays jouait un rôle important dans la Corne de l'Afrique et en tant que partenaire de sécurité de l'Occident dans la lutte contre le terrorisme. L'Éthiopie est devenue un facteur d'insécurité croissant dans la Corne de l'Afrique.
Le Ghana est considéré comme une démocratie stable depuis le rétablissement de la démocratie en 1992, avec deux partis dominants qui se succèdent régulièrement au gouvernement (tous les huit ans jusqu'à présent).
Avec la proclamation d'une nouvelle constitution en août 2010, la longue lutte pour la démocratisation du Kenya a franchi une étape importante. Mais les élections qui ont eu lieu depuis 2010, souvent très controversées, révèlent aussi régulièrement les défis politiques du Kenya.
Depuis son indépendance de la France en 1960, Madagascar a connu trois phases de bouleversements politiques et la création de quatre républiques, mais n'a toujours pas trouvé de consensus durable sur l'organisation de l'État.
Le Mali a longtemps été considéré comme un modèle de démocratie en Afrique de l'Ouest. La crise multidimensionnelle qui sévit depuis 2012/2013 a cependant révélé l'instabilité du pays.
La Friedrich-Ebert-Stiftung travaille à Maputo depuis 1984. Avec ses partenaires des syndicats, de la politique, de la société civile et du monde universitaire, elle travaille sur la participation démocratique, la justice de genre, le développement durable et la répartition équitable des revenus.
La Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) est représentée par un bureau à Windhoek depuis 1989. En collaboration avec ses partenaires des partis politiques, des syndicats, de la société civile et du monde universitaire, elle contribue activement au dialogue de réconciliation, au renforcement de la participation de la société civile ainsi qu'à un développement économique équitable sur le plan social et du genre.
Le Nigeria – souvent appelé le « géant d'Afrique » – est confronté à des problèmes socio-économiques massifs malgré la richesse de ses ressources et de sa population et son importance économique. La situation sécuritaire est volatile dans une grande partie du pays et l'inflation massive entraîne une situation sociale tendue.
Malgré la réintroduction formelle du multipartisme en Ouganda en 2006, après des décennies de dictature et de guerre civile, le pays manque d'acteurs indépendants et d'un cadre juridique efficace.
La République démocratique du Congo est riche en ressources naturelles, mais une grande partie de la population n'en profite pas en raison d'une mauvaise gestion, de conflits internes, de l'instabilité et du manque de présence de l'État. Parmi les défis actuels du pays figurent notamment la faiblesse des structures étatiques et la persistance des combats, notamment dans l'est.
Le système politique rwandais et la politique du pays restent fortement marqués par le génocide de 1994 contre les Tutsi et ses conséquences. Les objectifs d'un ordre social consensuel sont inscrits dans la structure de l'État.
Le Sénégal est considéré comme une ancre de stabilité et une démocratie modèle dans la région du Sahel, marquée par l'instabilité. Le pays, dans lequel les changements de pouvoir se sont jusqu'à présent toujours déroulés de manière démocratique, pacifique et sans coup d'État militaire, est un partenaire important de la communauté internationale.
Le Soudan du Sud, qui a accédé à l’indépendance après avoir fait sécession de la République du Soudan en juillet 2011, est un des pays les plus pauvres du monde. Les stigmates de plusieurs décennies de marginalisation économique et sociale et de la destruction d’une grande partie des structures économiques dans le sillage d’un conflit civil dévastateur demeurent omniprésents.
La Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) est active en Tanzanie depuis 1968. Depuis, elle a collaboré avec des institutions gouvernementales, des organisations de la société civile, des syndicats, des établissements d'enseignement et des médias.
Le troisième changement pacifique et démocratique de gouvernement en août 2021 a constitué une étape importante pour la démocratie en Zambie. Parallèlement, la Zambie reste confrontée à des défis majeurs.
Le bureau de la FES au Zimbabwe travaille avec des partenaires locaux et soutient les acteurs progressistes des syndicats et de la société civile. Ses activités se concentrent sur la promotion de la justice de genre, la transformation socio-écologique, le travail des jeunes et la participation politique.
Trade unions uniting across Sub-Saharan Africa and Germany / Authors: David Adotey Buckman, Lucy Abotare Essien, Kathrin Meissner, John Mark Mwanika, Thabang Mohlala, Rose Omamo, Kathrin Schaefer. - Johannesburg : Friedrich-Ebert-Stiftung, Trade Union Competence Centre for Sub-Saharan Africa, 2024. - 11 Seiten = 3,8 MB PDF-File. - Electronic ed.: Johannesburg : FES, 2024ISBN 978-1-0370-2237-1
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Findings from the 2024 public perceptions of peace survey / David Deng, Sophia Dawkins, Tim Epple, Christopher Oringa and Jan Pospisil. - [Juba] : Friedrich-Ebert-Stiftung, November 2024. - 16 Seiten = 780 KB, PDF-File. - Electronic ed.: Juba : FES, 2024
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Mbete, Sithembile
Mapping South African interests in reforming the global order / Dr Sithembile Mbete, University of Pretoria. - Johannesburg : Friedrich-Ebert-Stiftung South Africa Office, [2024]. - 26 Seiten = 19 MB, PDF-File. - Electronic ed.: Johannesburg : FES, 2024
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