Le Sénégal traverse actuellement une phase de transformation décisive : suite à la défaite électorale du Président Wade et au transfert pacifique du pouvoir en 2012, le Président Macky Sall fait l’objet de grandes attentes. Au début de son mandat, il a promis des réformes. Reste encore à développer les structures démocratiques et à voir si celles-ci se seront suffisamment consolidées jusqu’aux prochaines élections et si le changement insufflé présente un caractère durable.

Au Sénégal, le développement économique et social n’a pas été en mesure de suivre le rythme de l’évolution politique à ce jour. Le Sénégal compte encore au nombre des pays les moins avancés (PMA). L’un des projets de réforme les plus importants de Sall, énoncé dans le programme de développement économique et social Plan Sénégal Émergent (PSE), réside dans la décentralisation et les réformes institutionnelles. Lors de sa campagne électorale, Sall avait par ailleurs annoncé qu’il accorderait une grande importance à la résolution du conflit en Casamance.

Il s’agit ici d’instaurer une paix durable dans la province agitée de la Casamance, au sud du pays, en proie à des affrontements armés depuis trente ans. Dans le même temps, le Sénégal, qui est l’un des pays les plus stables et les plus importants d’Afrique de l’Ouest du point de vue géopolitique, se doit à présent de redéfinir son rôle constructif dans les conflits internes des pays voisins que sont la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau et le Mali.

La Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) est déjà présente dans le pays depuis 1976. Elle appuie les processus de réforme démocratique et sociale et encourage la jeunesse engagée à se saisir des problèmes sociopolitiques, notamment au travers de son programme Jeunes Leaders. Dakar accueille également le Centre de Compétence Paix et Sécurité de la FES, qui œuvre dans toute l’Afrique subsaharienne.

Pour en savoir plus sur notre action au Sénégal, consulter le site web du projet.